Paris, 1er Février 2019.
Rencontre avec un couple de retraités Parisiens chez qui je suis hébergée durant une nuit.
Magnifique appartement, situé au cœur de la capitale. Charmant, mais ce que j'ai trouvé d'encore plus beau c'est les personnes à qui il appartenait.
D'une part une femme, ancienne avocate, et d'autre part un homme, ayant travaillé dans les affaires internationales. Contrairement à leur apparence de Parisiens aisés, ce sont avant tout des personnes très ouvertes d'esprit, et c'est cela qui m'a marqué chez eux, mis à part l'accueil très chaleureux et la confiance qu'ils m'ont témoignés.
Je voulais surtout mettre en avant l'échange que j'ai pu avoir avec Monsieur.
C'est un homme qui a eu l'air d'avoir fait énormément de choses dans sa vie. Mais aujourd'hui, il a un projet en tête. Il est en train de créer une sorte d'entreprise avec cinq autres retraités, des collègues avec qui il a jadis travaillé il me semble. Il a des contacts de partout, c'est dingue ! Le Vietnam, le Cambodge, la Chine... et quand nous avons petit-déjeuné, il essayait d'appeler la Corée qui ne répondait pas. Toutes ses conversations se font en Anglais, langue qu'il parle couramment.
Il m'a expliqué qu'il travaillait sur trois grands projets, qu'il compte mettre en oeuvre avec son entreprise :
- Tout d'abord, un système pour mesurer la pollution (par exemple à Paris) mais de façon plus intelligente que cela n'est déjà fait : il veut créer des capteurs qu'il poserait sur les transports en commun par exemple, toutes les données seraient beaucoup plus précises. Puis, m'a t-il dit, "la pollution ne s'arrête pas à la frontière de Paris". A terme, tout cela permettrait de mieux traiter les maladies liées à la pollution, car on saurait à quel type de pollution la personne malade a été exposé, en fonction des lieux qu'elle fréquente habituellement.
- Autre projet dont il m'a parlé et que je trouve relativement important : le gaspillage alimentaire. Il aimerait favoriser les produits locaux dans les cantines, pour ainsi lutter contre le gaspillage. Non pas seulement dans le monde scolaire, mais aussi aussi dans les maisons de retraites, idée à laquelle on ne pense pas, mais qui pourtant serait aussi bénéfique pour les personnes âgées que les commerçants et agriculteurs locaux.
- Enfin, un projet qui m'a encore plus touché, le tourisme solidaire. Il s'intéresse beaucoup à cela, mais aussi à la préservation d'endroits comme la "Route des incas", la "Route de la soie". Il veut préserver tous ses patrimoine qui font parti de l'identité de ses pays lointain. Le tourisme ne doit pas empêcher aux locaux de garder tel quel leur lieu de vie. Le tourisme solidaire aurait un bénéfice aussi bien économique que social.
C'est après ma rencontre avec cette personne que je me suis dis que je ne pouvais plus ne pas partager ces enrichissants échanges avec les gens qui m'entourent, ou qui me suivent sur les réseaux sociaux.
Cet homme a la volonté et les moyens de changer les choses, peut-être que vous aussi ?
J'ai vraiment été heureuse de voir qu'il existait encore
des âmes bienveillante comme celle-ci.
Mais j'en connais évidemment d'autres,
que je ne manquerais pas de vous partager
dans mes prochains articles.
A très bientôt.
Valentine.
Ps : Si vous êtes de passage à Paris et que vous aimeriez loger chez eux, voici l'annonce de leur Airbnb.
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